À 22h
les 14, 15 et 17 juillet
Trois quarts Algérienne, un quart Française. Algérienne de sang, Française de sol. Pour les descendants d’Algérien⋅nes, il y a comme une zone d’ombre : une histoire coloniale mise sous silence, une guerre faite « d’événements », des représentations racistes et des inégalités qui perdurent. Intégrée par l’école républicaine, bercée par le mythe national, j’ai joué le jeu de l’intégration.
En m’assimilant, j’ai refoulé une partie de mon héritage. Je fais aujourd’hui marche arrière en prenant bien soin de ramasser un à un tous les indices et reformer le puzzle de mon histoire, de notre histoire pour mieux la déconstruire.
La presse en parle :
L’Humanité : « Contre l’oubli et l’effacement, elle choisit de détricoter les clichés »
Le Dauphiné Libéré : « À découvrir sans tarder »
La Marseillaise : « Elle interroge avec humour le poids du colonialisme »
Les Femmes Ont de la Voix